Je suis épuisée en permanence. Je ne sais pas si c’est parce que je suis une jeune maman ou parce que ma vie est un peu chaotique en ce moment. J’ai l’impression de jongler sans arrêt. Je cherche toujours des moyens d’améliorer mon niveau d’énergie — il est bas, comme la batterie de mon iPhone qui ne charge plus qu’à 75 % de sa capacité. Mon petit a maintenant 10 mois, et chaque journée est un mélange d’amour, de chaos et de fatigue.
Bien sûr, il y a aussi les effets « bonus » de ce nouveau mode de vie : la perte de cheveux. Oui, mesdames et messieurs, mes cheveux semblent avoir décidé de vivre leur propre vie. Je plaisante souvent en disant que je suis l’incarnation parfaite de la photo « avant » dans une pub pour shampoing. Mais au-delà de la blague, c’est un rappel que mon corps est encore en train de s’adapter, et qu’il faudrait vraiment que je consulte un médecin pour vérifier que tout va bien.
L’un des plus grands défis, c’est de trouver un rythme qui fonctionne à la fois pour moi et pour mon bébé, tout en me permettant de me sentir productive et efficace dans ce que je fais. Si je n’arrive pas à accomplir mes tâches, je ne me reconnais pas — ce n’est pas seulement survivre à la journée, c’est aussi faire quelque chose qui a du sens.
Les routines du matin sont une aventure à elles toutes seules. Préparer mon petit demande plus d’étapes qu’une opération militaire : changer, habiller, nourrir, et m’assurer qu’il est suffisamment de bonne humeur pour ne pas éclater en sanglots au milieu de tout ça. J’aimerais être une pro du multitâche — mais clairement, je n’y suis pas encore.
Je suis soulagée qu’on a réussi à trouver une super assistante maternelle. La recherche d’un mode de garde fiable a été un autre grand défi. En France, pour reprendre le travail, il faut une place en crèche ou une assistante maternelle, mais à Nantes, décrocher une place est extrêmement difficile. La plupart des ouvertures sont en septembre, parfois quelques-unes en janvier, donc commencer en mars rendait la chose encore plus compliquée. On a postulé dans beaucoup de crèches, et toutes ont refusé. Beaucoup de familles ici vivent la même galère.
En attendant, sachant que les chances étaient faibles, on a décidé de chercher une nounou. On en a contacté 70, et seulement deux ont répondu et accepté de nous rencontrer. Heureusement, la première disponible qu’on a rencontrée était géniale — on a eu un vrai coup de cœur et décidé qu’elle s’occuperait de notre fils pendant mes heures de travail. Quel soulagement ! Ça m’a permis de me concentrer sur ma productivité en sachant que mon bébé était entre de bonnes mains.
Je me demande souvent ce que je pourrais faire pour retrouver de l’énergie — boire encore plus de café ? Me coucher plus tôt ? Je commence à me sentir un peu désespérée. Mais une chose que je sais, c’est que je dois vraiment réduire le temps que je passe à scroller sur les réseaux sociaux. Franchement, ça change tout. Ces quelques minutes de cerveau libéré me permettent de me recentrer, de planifier et de mieux maîtriser ma journée.
Même avec la fatigue, le bazar et les imprévus, j’ai décidé de faire des efforts et d’essayer de trouver mon équilibre. Certaines journées sont meilleures que d’autres, mais j’ai appris à célébrer les petites victoires : une heure rien que pour moi, une routine du matin qui roule, ou même simplement avoir survécu à la journée. La productivité et l’efficacité, ce n’est pas la perfection — c’est tirer le meilleur parti du temps que j’ai et être fière de ce que j’accomplis, aussi petit que cela puisse paraître.
Être une jeune maman, c’est dur, mais c’est aussi plein de petits moments qui rendent tout ça précieux. Et avec un peu d’organisation, d’humour et de caféine, la vie peut être à la fois gérable et joyeuse — même si mes cheveux en ont décidé autrement.
